Le problème avec Blanchet, c'est qu'il est incapable de se regarder dans le miroir pour voir la triste réalité du Bloc. C'est grâce à son leadership que les appuis du BQ sont fragiles et s'évaporent. On peut le voir dans ses conclusions que le Bloc est susceptible de remporter trente-cinq sièges.
Au lieu de reconnaître cette réalité politique, le chef s'en prend au Canada, et au Canada anglais en particulier. Selon lui, en supposant que Carney formera vraisemblablement le prochain gouvernement, il croit que cette réalité créera un vent de changement en faveur du Bloc. Il est optimiste. C'est le moins que l'on puisse dire de ce qu'il dit.
Si le Canada est un pays artificiel, comme il l'a dit, pourquoi de nombreux électeurs québécois préfèrent-ils les libéraux aux bloquistes ? Il semble y avoir un certain attachement à ce pays. C'est pourquoi les souverainistes ont perdu deux référendums. Le Canada est loin d'être parfait, mais il semble convenir à au moins une majorité de Québécois qui se rendent aux urnes. Blanchet pourrait bien en avoir la preuve lundi prochain.
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