Bref, le Parti québécois a déjà le vent dans les voiles: il est le seul parti qui sonne la cloche du renouveau. Ce parti monte de façon systématique dans les sondages et risque fortement de remporter les élections dans la circonscription de Jean-Talon, le 2 octobre prochain. Je mets mon argent sur la candidature de Pascal Paradis dans ce comté.
En anglais, on parle du big picture. Le début de la fin du fédéralisme canadien est déjà enclenché: dès le moment où le Parti libéral a perdu l'appui de la pluralité des citoyens francophone québécois, c'était un moment charnière ou les libéraux perdait la position de l'alternative naturelle au gouvernement sortant, plus précisément, la Coalition avenir Québec.
Le gouvernement Legault est, pour être charitable, un gouvernement fatigué. La CAQ est encore en avance dans les sondages avec une marge confortable, mais la pluralité des québécois ont déjà envie d'autres choses, de l'air frais, si vous voulez.
Il est fort probable que cette tendance ira en s'accélérant dans les prochains mois, même pendant les prochaines années. En conséquence, le PQ devient le parti de l'avenir. Selon moi, il formera le prochain gouvernement au Québec en 2026.
Le temps des faux souverainistes tire tranquillement vers sa fin. Personne n'est plus conscient de ça que le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon. Il a entièrement raison. Les dés sont déjà joués.
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