Pablo est pris dans un dilemme : il a le momentum dans la course à la chefferie du PLQ, mais la marée est clairement partagée. Selon plusieurs sondages Léger, une pluralité de sympathisants du PLQ cherchent un autre chef, alors que la course débutera officiellement le mois prochain.
Rodriguez n'a l'appui que de 28 % des électeurs libéraux, comparativement à 49 % qui cherchent un autre candidat. Si l'on considère l'ensemble des électeurs, Pablo obtient un chiffre de vingt-cinq pour cent et cinquante-six pour cent des électeurs souhaitent qu'un candidat non spécifié prenne la tête du parti.
C'est pourquoi Rodriguez parle de soutien futur, car il sait très bien que la dynamique de Team Pablo n'est certainement pas en train de croître. Il s'agit plutôt d'un plateau avec le soutien solide d'un tiers du parti. Pas vraiment impressionnant, et encore moins spectaculaire.
Et ce n'est pas tout. S'il y avait une élection générale au Québec aujourd'hui, le PQ obtiendrait trente-trois pour cent des voix, alors que le PLQ avec Pablo comme chef aurait vingt-six pour cent. C'est toujours beaucoup mieux que la CAQ, qui est loin derrière avec quinze pour cent.
C'était certainement une erreur majeure de stratégie politique que de se lancer dans cette course sans avoir au préalable l'appui solide d'au moins cinquante pour cent des électeurs libéraux. Bref, Rodriguez devra se résigner à cette réalité politique décevante, qui sera sans doute très difficile à avaler.
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