À mon avis, il faut voir qu'il y a deux histoires parallèles dans ces chiffres: premièrement, la montée de l'effet cendrillon du PQ et ensuite un reflet du déclin naturel du PLQ, par rapport au vote francophone. Oui, c'est uniquement un sondage, mais la trace des événements est déjà longue depuis un certain temps. Pour le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, c'est au moins une victoire morale. Pour le PLQ, c'est une autre indication que les libéraux ne sont désormais plus l'alternative naturelle au gouvernement sortant. Le PLQ est en voie de devenir une tierce-partie avec un château-fort seulement sur l'ile de Montréal. Pour le PQ, la couronne nord et sud de la Métropole devient un terrain possiblement fertile aux prochaines élections.
Pour le premier ministre François Legault et la CAQ, les sondages récents ne sont pas glorieux. Les jours où la CAQ avait une avance de quarante points sont loin d'arrière pour eux. La CAQ mène encore dans les sondages récents, mais avec une avance typiquement entre dix et quinze points. Théoriquement, c'est encore assez fort pour former un nouveau gouvernement majoritaire aux prochaines élections, mais, mais, mais, si la remontée du PQ continue? En d'autres termes, les feux jaunes sont déjà allumés dans l'esprit de beaucoup de Québécois. C'est un signe qui devrait provoquer un sens de prudence et de réflexion dans l'esprit du premier ministre. Peut-on parler d'une renaissance du PQ? Pas encore, mais
le moins qu'on peut dire est que le PQ est sur une piste montante. Cela est déjà très clair.
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