Rizqy a licencié sa cheffe de cabinet pour des raisons « graves ». Le congédiement a eu lieu immédiatement, sans consultation du chef ni de son cabinet. Dans son esprit, la cause alléguée était nettement suffisante pour justifier cette décision et, à mon avis, c'était effectivement à Rizqy de prendre cette décision. L'erreur stratégique a été de ne pas consulter le chef, et encore moins de l'informer. Vous comprendrez que cette décision ne relève pas de la responsabilité du chef ou de son bureau. Mais à tout prix, le chef aurait dû être informé avant le licenciement.
Au cours des deux réunions avec le chef, a-t-elle dévoilé son jeu concernant le comportement présumé de Hinse ? Et si oui, les preuves étaient-elles suffisantes pour justifier la mesure prise ? Si la première réponse est oui, il semble que ces preuves n'aient pas été suffisantes pour le chef.
Quant à Hinse, une enquête officielle sur la conduite de l'ancienne cheffe de cabinet devra être menée. Si l'enquête ne révèle rien, Rizqy se retrouvera dans une situation encore plus délicate.
Pour l'instant, la situation est en transition : Rizqy n'est plus officiellement cheffe de l'opposition à la Chambre et a été suspendue du caucus parlementaire. Cette controverse sera un test majeur pour le leadership de Rodriguez. Nous avons deux versions probablement complètement contradictoires provenant de deux amis proches du chef ! À tout prix, les liens personnels doivent être mis de côté et une décision équitable et transparente doit être prise.
En conclusion, je suis heureux de ne pas être le chef du parti. Quelle que soit la décision finale, c'est le parti lui-même et son chef qui devront subir les conséquences politiques malheureuses et déchirantes. Pour ma part, je ne suis pas d'accord avec la suspension de Rizqy du caucus du PLQ. À mon avis, c'est une mesure excessive en réponse à cette affaire.
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