Bref, le gros problème pour le Parti Québécois, c'est le chef : un homme, assez jeune, qui possède toujours la vérité et ne se gêne pas pour bombarder ses opposants ou ceux qui, selon lui, ne sont pas dignes de leurs fonctions. C'est une personne en partant qui se prend trop au sérieux et qui possède un niveau de fierté personnelle qui est plus présent que pour la personne moyenne.
PSPP me rappelle Harper lorsqu'il commençait à nous en faire la leçon politique. La population n'est pas là pour se comporter selon les désirs et humeurs d'un chef politique. Avec le PQ si proche du pouvoir, il va falloir que PSPP apprenne comment faire de la pondération et de la nuance. Dans une société, on vit plutôt dans la plupart des cas dans des zones délibérément grises. Le noir et blanc est très peu souvent utilisé pour résoudre des problèmes de société.
En effet, le comportement du chef s'apparente à une épée de Damocles et pourrait faire toute la différence lors des prochaines élections entre un mandat majoritaire ou minoritaire. À mon avis, le temps est venu pour PSPP de se prendre moins au sérieux et de mieux réfléchir avant de parler. Il doit être moins catégorique s'il veut que son message passe beaucoup plus facilement à travers la population.
C'est un homme avec une surcharge de convictions profondes mais qui manque une humilité naturelle qui est toujours nécessaires pour bien naviger les eaux politiques sans séquelles majeurs. PSPP est chanceux que cette leçon soit arrivée avant le déclenchement des élections. Qu'il en profite au maximum à partir d'aujourd'hui.
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