Pablo nous dit qu'un référendum dans le premier mandat du Parti québécois ferait plaisir à l'idiot de la Maison Blanche. Selon Rodriguez, un tel référendum créerait de l'insécurité, de l'instabilité et de la division au sein de la population québécoise. L'approche pancanadienne des relations avec les États-Unis serait rompue.
Personnellement, je ne suis pas sûr que les divisions de la société québécoise feraient le bonheur de Trump. Au Canada anglais, nous avons vu nos concitoyens renforcer les liens qui les unissent. Mais au Québec, pour l'essentiel, la solidarité qui se manifeste est clairement de nature strictement québécoise.
Les anglophones d'ici et d'ailleurs vont, pour la plupart, s'unir pour sauver le Canada de la menace que représente l'administration Trump. Au Québec, c'est une autre histoire : face au chantage et aux propos intimidants de Trump, beaucoup de Québécois voient la suite logique, et c'est sur cela que compte le Parti québécois.
Malheureusement, Trump est là pour quatre autres années. Notre société évolue, gagne en maturité et renforce son esprit collectif. La logique nous amène à réfléchir sur nos structures politiques, tant au Québec qu'ailleurs. Nous verrons si le PQ forme le prochain gouvernement et si cela sera à son avantage, mais en attendant, la société québécoise grandit et s'épanouit. Cette tendance n'est pas à l'avantage des fédéralistes québécois ni au gouvernement d'Ottawa. Trump encourage involontairement le nationalisme québécois par ses gestes et commentaires. Il reste à voir si le PQ pourra enfin réaliser le rêve et construire la société de Lévesque, Parizeau, Bouchard et bien d'autres.
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