Au niveau fédéral, nous avons un nouveau Premier ministre, un novice en politique, quelqu'un qui n'a aucune expérience politique, contrairement à son prédécesseur. Carney est un homme perdu dans l'arène politique, quelqu'un qui croit que l'austérité permettra à son gouvernement de remporter la majorité lors des prochaines élections, qui devraient avoir lieu au printemps prochain. Il se trompe. En fait, la baisse dans les sondages ne fait que commencer, mais Carney ne le comprend toujours pas.
L'austérité a sa place pendant le mandat d'un gouvernement, mais ce n'est certainement pas le moment : notre économie reste fragile et les besoins de notre société continuent de croître parmi la population. Rodriguez considère-t-il les coupes dans les services et la réduction de l'État comme une arme pour les périodes où le Québec est prospère ? Pour citer un chroniqueur récent : Coiteau, coûteux en termes de soutien des francophones du Québec. Comme le disent certains anglophones : les dépenses inutiles et les excès du gouvernement doivent être réduits lorsque l'économie est forte et dynamique.
Il y a ensuite la question de la souveraineté. PSPP parie que la souveraineté sera une question secondaire pour les Québécois pendant le premier mandat d'un gouvernement PQ. Il a peut-être raison. Dans le passé, le débat politique sur la souveraineté était le principal enjeu des campagnes électorales du PQ. C'était tout ou rien, mais pas nécessairement pendant un premier mandat. Aujourd'hui, même à une époque où la majorité des Québécois ne veulent pas de référendum après l'élection du PQ, la question nationale semble être d'importance secondaire pour la population. Elle ne sera pas l'enjeu des prochaines élections, loin de là. La bataille entre les partis portera sur l'économie et l'emploi. À mon avis, les Québécois n'ont plus peur de la souveraineté. Ils voient cette possibilité comme une évolution naturelle de la nation québécoise, quelle que soit leur position sur un éventuel référendum. Pour nos concitoyens, le débat sur la souveraineté se poursuit, un débat sur le début du processus de maturation de l'État-nation. On peut être pour ou contre, mais cela reste une projection de la dynamique du Québec. C'est pourquoi Pablo ne fera pas de progrès majeurs si la campagne libérale se concentre principalement sur le débat sur la souveraineté. PSPP comprend très bien la dynamique et fait preuve d'audace. Malgré les avertissements de Bouchard et d'autres, le PQ ira de l'avant avec un plan pour la souveraineté lors des prochaines élections. En d'autres termes, l'époque où le débat sur la souveraineté était la principale question déterminant l'issue d'une élection est désormais révolue.
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