Saturday, 9 November 2024

PQ : Il y a dissidence et "dissidence".

Il semble y avoir deux poids, deux mesures au Parti québécois. Que faut-il conclure de l'expulsion de Boulay de la Commission politique du PQ ? Au PQ, il semble que les représentants du parti n'aient pas vraiment le droit de s'exprimer et de critiquer, surtout lorsqu'il s'agit des propos du chef. Il est à noter que le chef siège d'office à la Commission politique.

St-Pierre Plamondon déplore ce qu'il appelle l'islamisation des écoles et le caractère religieux de certaines écoles du réseau public. Il y voit un obstacle à l'éducation laïque. Boulay, pour sa part, affirme que ces questions doivent être discutées dans le respect des communautés culturelles et avec une certaine réserve.

Pour le PQ, l'expulsion est basée sur des manquements à l'éthique et à la communication, ainsi qu'à un devoir de loyauté et de confidentialité envers le parti. Bon, bon. Tout cela semble être une couche de camouflage pour s'assurer que le chef ne soit pas critiqué à l'interne sur les réseaux et médias publics. St-Pierre Plamondon est-il un chef si faible ?

Et le mot de la fin revient à Harel, qui nous rappelle que dans le passé, la dissidence n'a jamais conduit à la menace ou à l'expulsion d'un membre interne du parti de son poste.

Bref, le parti doit éviter un déchirement interne qui ne profiterait à personne, sauf à Legault et à la CAQ.

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