Wednesday 25 September 2024

Pablo: Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué !

Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ! - CHRONIQUEURS - EstriePlus.com | Journal d'actualité Web | Sherbrooke | Estrie.

Voici quelques extraits de cette chronique :

"Tout cela pour dire que l'arrivée de Pablo Rodriguez sur la scène provinciale à titre de candidat au poste de chef du Parti libéral du Québec marquera une nouvelle dynamique politique au Québec."

Quelle est cette nouvelle dynamique politique ? Posez la question au candidat et il y a fort à parier qu'il n'aura pas de réponse. Rodriguez est un exemple parfait du fédéralisme de statu quo. Il n'y a pas de plan pour le renouvellement de la fédération, ni pour la place du Québec dans celle-ci.

"Pablo Rodriguez, ancien ministre des Relations canadiennes et de la Francophonie, du transport et lieutenant politique de Justin Trudeau dans le gouvernement fédéral, incarne un renouveau et apporte avec lui une riche expérience politique, des compétences précieuses, ainsi qu'une connaissance fine des enjeux qui touchent les Québécois. Son choix de revenir au Québec s'inscrit dans un mouvement plus large qui vise à rassembler les voix francophones et à renforcer le lien essentiel entre le PLQ et cette communauté."

Pour rassembler les francophones, il faut un projet de société attirant pour les Québécois. Ce projet doit s'appuyer sur les besoins et les aspirations d'une société en mutation. Les francophones ne peuvent se contenter d'une situation où le gouvernement fédéral s'immisce de plus en plus dans les champs de compétence des gouvernements provinciaux. Le chef du Parti libéral doit, à tout le moins, freiner ces élans du grand frère à Ottawa. Idéalement, le chef devra se battre pour renverser ces décisions du gouvernement Trudeau, et Rodriguez n'est pas la personne pour mener la bataille contre Trudeau.

"La renaissance du PLQ dans le cœur des Québécois, encouragée par des leaders comme Rodriguez, est tout à fait possible et peut même être imminente, à condition que le parti réussisse à se renouveler et à répondre adéquatement aux attentes d'un électorat en constante évolution."

Il est clair que les francophones ont, à tout le moins, une fibre nationaliste. Legault les qualifie d'autonomistes. Les efforts conjoints de Mulroney et de Bourassa démontrent bien que les francophones sont toujours à la recherche d'une sécurité nationale sur le continent nord-américain. Rodriguez, avec son expérience politique au niveau fédéral, n'est pas la bonne personne pour répondre à ces questions sociales. Il est et sera toujours en retard d'au moins un pas sur les revendications légitimes de son peuple.

 

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